Biographies
Marie-Claude
Audétat
Genève, Suisse
Marie-Claude AUDETAT est professeure associée, directrice adjointe de l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM), à la faculté de médecine de l’Université de Genève (Suisse), où elle assume notamment la responsabilité du programme de formation des enseignants. Ses intérêts de recherche se centrent sur le raisonnement clinique et sa supervision. Depuis quelques années, avec son équipe, elle développe ses recherches sur le raisonnement clinique longitudinal durant le suivi de patients souffrant de multimorbidité, ainsi que sur le raisonnement entre collègues professionnels de la santé. Elle détient un doctorat en sciences biomédicales, une maîtrise de recherche en pédagogie médicale et une maîtrise en psychologie des organisations. Elle a développé son expertise professionnelle en éducation médicale au Québec, au sein de la faculté de médecine de Montréal et plus particulièrement du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence.
Denis
Bedard
Sherbrooke, Québec, Canada
Denis BÉDARD est détenteur d’un doctorat en psychologie de l’éducation de l’Université McGill (1993) au Canada. Il est professeur associé au Département de pédagogie de la faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke (Canada). Ses travaux portent principalement sur l’innovation pédagogique et curriculaire, de même que sur l’enseignement et l’apprentissage en enseignement supérieur. Il a publié plusieurs articles et chapitres faisant état de ses travaux, entre autres sur les effets de l’apprentissage par problèmes et de l’approche par projets chez les étudiants et les professeurs de programmes de formation professionnalisante. Il a codirigé l’ouvrage « Innover dans l’enseignement supérieur », paru en 2009 aux Presses universitaires de France.
Maxime
Bernard
Lyon
Étudiant en 4e année de kinésithérapie à Lyon, Maxime BERNARD est président de la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK), qui représente les 12 500 étudiants en masso-kinésithérapie en France. Cette fédération a pour objectifs la défense et la représentation de tous ces étudiants et la valorisation, la promotion et l’amélioration de leur formation ainsi que de leur future profession. Engagée de longue date pour l’intégration de la formation de masso-kinésithérapie aux universités, la FNEK encourage les innovations pédagogiques qui ont notamment pu être initiées au travers de la réingénierie des études en 2015 ou des expérimentations qui y sont attenantes. L’objectif est de toujours tendre vers une formation professionnalisante et de garantir une véritable préparation aux enjeux de santé publique des générations actuelles et futures, via l’accès à la recherche ou aux pratiques interprofessionnelles. Avant de prendre la présidence de la FNEK, Maxime BERNARD a pu expérimenter, au plus proche du terrain, la formation par les pairs, en étant président adjoint du tutorat santé Lyon Sud, une association ayant pour missions de soutenir moralement et d’accompagner pédagogiquement les étudiants inscrits en première année de santé à l’Université Lyon 1 à la faculté Charles Mérieux – Lyon Sud de 2019 à 2021 (PACES, PASS et LAS).
Dominique
Biarent
Bruxelles, Belgique
Dominique BIARENT est professeure de pédiatrie et chef de service du plateau critique (réanimation et urgences) à l’Hôpital universitaire des enfants (Hôpital Universitaire de Bruxelles – Université Libre de Bruxelles, Belgique). Elle est co-chairwoman du « Science Education Committe-Paediatric Life Support » de l’European Resuscitation Council, et vice-présidente du Belgium Resuscitation Council. Elle assure la direction de plusieurs cours (PALS, EPILS, EPBLS, GIC de l’ERC) et est éducatrice ERC.
Marie-Eve
Caty
Trios-Rivières, Québec, Canada
Marie-Ève CATY est orthophoniste et professeure agrégée au département d’orthophonie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, et chercheuse régulière au sein de l’équipe FUTUR, financée par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (2021-2025). Membre de l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) depuis 2002, elle a d’abord travaillé comme orthophoniste en milieu hospitalier et en bureau privé auprès de clientèles diversifiées présentant des troubles de la parole, de la voix ou ayant été traitées pour un cancer de la tête et du cou. Elle a ensuite obtenu un doctorat en pédagogie appliquée aux sciences de la santé et de la réadaptation, à Western University, à London en Ontario. Comme professeure depuis 2013, elle a supervisé plus d’une quarantaine d’étudiants dans le cadre de leur formation clinique (stage) et encadré une trentaine d’étudiants pour leurs projets de recherche à la maîtrise et au doctorat. Considérant que le développement professionnel passe en partie par le développement d’une pratique réflexive, ses travaux de recherche touchent tant à la conceptualisation de cette compétence qu’à l’étude de dispositifs pour l’accompagner, comme le mentorat, les communautés de pratique et le co-développement. Ses récents travaux financés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada ont mis en lumière les impacts positifs du mentorat sur la professionnalisation de récents diplômés et nouveaux membres de l’OOAQ. Ses différents travaux l’amènent à travailler avec des partenaires variés et des chercheurs de différentes disciplines (ex. médecine, éducation, ergothérapie, psychologie et communication sociale) sur des projets ayant comme objectif de développer les compétences réflexives, mais aussi les compétences éthiques et argumentatives de futurs et de nouveaux professionnels de la santé. Elle compte à son actif plusieurs publications et conférences à ces sujets. Elle est aussi co-auteure du livre l’ABC de l’argumentation.
Bernard
Charlin
Montréal, Québec, Canada
Bernard CHARLIN est professeur titulaire au département de chirurgie de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de pédagogie appliquée des sciences de la santé (CPASS) de l’Université de Montréal (Canada). Il a été formé à Montpellier (France) comme chirurgien cervico-facial. Il détient deux maîtrises en éducation (Université de Sherbrooke et Université Harvard) et un PhD en éducation de l’université de Maastricht (Pays-Bas). Son champ de recherche est le raisonnement en situation d’incertitude (théorie, acquisition, évaluation). Il est le créateur des concepts de concordance de script et de formation par concordance. Il a écrit ou co-écrit plus de 130 articles dans la littérature avec comité de pairs. Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada lui a décerné en 2015 le prix Duncan-Graham pour sa contribution remarquable à l’éducation médicale. La Société Teaching and Learning in Higher Education lui a attribué le prix Innovation 2018. Il est co-fondateur (2000) du journal international « Pédagogie Médicale » (www.pedagogie-medicale.org) et co-fondateur (2003) de la Société Internationale Francophone d’Éducation Médicale (SIFEM).
Christophe
Debout
Paris
Christophe DEBOUT est infirmier anesthésiste et cadre supérieur de santé. Il est titulaire d’un doctorat en épistémologie et philosophie des sciences, et est qualifié aux fonctions de maître de conférences en sciences infirmières (CNU 92). Il a successivement exercé des fonctions cliniques, de management, de formation et de recherche au sein de la fonction publique hospitalière, mais également dans le secteur privé en France ainsi qu’à l’étranger. Il est actuellement responsable pédagogique à l’Institut de formation inter hospitalier Théodore Simon (IFITS), en charge de l’école des infirmiers anesthésistes, de l’institut de formation des ambulanciers et du département de formation continue. Il collabore également à la mise en œuvre du programme de formation d’infirmières en pratique avancée de l’Université Sorbonne Paris Nord. Il est membre de la Chaire Santé de Sciences Po/Institut Droit et Santé URM Inserm 1145 (Université de Paris). Ses axes de recherche explorent la pratique avancée en soins infirmiers, le leadership infirmier ainsi que les stratégies permettant de développement de compétences en matière de recherche dans la filière de formation infirmière. Il est rédacteur en chef adjoint de la Revue francophone internationale de recherche infirmière (ReFIRI-Elsevier Masson), et est directeur de la collection « Advanced practice in nursing » (Springer). Il est membre du comité formation du réseau de pratique avancée (NP/APNN) du Conseil international des infirmières (CII) ainsi que de l’Académie européenne des sciences infirmières (EANS). Il assure la vice-présidence de l’Académie des sciences infirmières (ASI). Il a été président de l’Association nationale des infirmières et infirmiers de France (ANFIIDE).
Jean-Luc
Debru
Grenoble
Jean-Luc DEBRU est professeur honoraire de médecine interne et a été doyen honoraire de la faculté de médecine de Grenoble (France), entre 1995 et 2005. Il est actuellement vice-président du conseil de surveillance du CHU Grenoble Alpes
Anne
Demeester
Marseille
Anne DEMEESTER (Aix-en-Provence, France) est membre active de la Société internationale francophone d’éducation médicale (SIFEM) depuis 2004. Elle a assuré les fonctions de trésorière (2009-2021), de vice-présidente (2017-2021) et a débuté son mandat de présidente en septembre 2021. Sage-femme DE, elle a dirigé l’école de sages-femmes de Marseille (2006-2016). Docteure en sciences de l’éducation et en sciences médicales (2014), elle a été nommée maître de conférences à l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation d’Aix-Marseille en 2017. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans l’unité de recherche ADEF EA 4671 (apprentissage, didactique, évaluation, formation) et concernent le développement des compétences dans les champs de la santé (raisonnement clinique notamment), de l’éducation (approches par compétences) et plus récemment, de l’éducation à la santé (développement des compétences psychosociales).
Patrice
Diot
Tours
Patrice Diot est Professeur des universités -praticien hospitalier en pneumologie au CHU de Tours depuis 1998.
Chef du service de pneumologie du CHU de Tours de 2006 à 2016, il a contribué à créer en 2000 l’actuel Centre d’Etude des Pathologies Respiratoires, INSERM U 1100, dont il a dirigé l’équipe 3 jusqu’à ces dernières années.
Patrice Diot a créé et dirigé l’Institut Fédératif de recherche (IFR 135) Imagerie Fonctionnelle, il a présidé l’International Society for Aerosols in Medicine de 2007 à 2009 et été membre de la sous-section du CNU de pneumologie de 2009 à 2021.
Il est le doyen de la faculté de médecine de Tours depuis 2014. Il a présidé l’Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé (ONDPS) de 2017 à 2020 et il a présidé la conférence nationale des doyens de médecine de février 2020 à février 2022.
Pierre
FARAH
Beyrouth, Liban
Pierre FARAH a été doyen de l’Université Saint Joseph de Beyrouth (Liban) et chef de service de chirurgie générale à l’hôpital universitaire Hôtel Dieu de France. Il a également été doyen de la faculté de médecine du complexe hospitalo-universitaire « Le Bon Samaritain », entre 2007 et 2019, à N’Djamena (Tchad). Il a par ailleurs occupé les fonctions de président de la CIDMEF entre 1999 et 2000, et président de la SIFEM entre 2003 et 2006 (société dont il a contribué à la création). Il a également été membre associé de l’Académie nationale de médecine à titre étranger et promu chevalier dans l’Ordre de la légion d’honneur.
Maxime
Gignon
Amiens
Maxime GIGNON est médecin de santé publique et docteur en droit. Professeur des universités en épidémiologie, prévention et économie de la santé à l’Université de Picardie Jules Verne, il est engagé dans la formation des étudiants en santé au travers du département de pédagogie médicale. Il participe également à deux projets labellisés par l’Agence nationale de la recherche : le centre de pédagogie active SimUSanté, au sein duquel il est référent recherche et innovations ; et il pilote le nouveau cursus universitaire EPIONE (Environnement partagé innovant ouvert numérique et évolutif). Dans le cadre de ses activités hospitalières, il dirige le pôle hospitalo-universitaire Préventions, risques, information médicale et épidémiologie du CHU Amiens-Picardie. Ses activités portent sur l’organisation, l’évaluation et la pertinence des soins. Membre de la commission spécialisée Système de santé et sécurité des patients du Haut conseil de santé publique, il est mis à disposition de la direction générale de l’Enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, où il est chargé de mission dans le champ de la qualité de vie et de la santé des étudiants.
Morgan
Jaffrelot
Lannilis
Morgan JAFFRELOT est professeur associé à l’université Laval (Québec) et chargé d’enseignement master 2 à l’université de Strasbourg. Expert dans le domaine de la simulation en santé, il a mis en place de nombreux programmes de formation pour les enseignants en sciences de la santé. Il anime régulièrement des sessions de formation à gestion des situations critiques avec des équipes de soins pluriprofessionnelles en simulation in situ, dans les établissements de soins. Auteur et co-auteur d’articles et d’ouvrages, il s’intéresse particulièrement aux conditions d’intégration de la méthode pour le développement et le maintien de compétences des soignants.
Béatrice
JAMAULT
Amiens
Béatrice JAMAULT est coordonnatrice générale des écoles et des instituts au centre SimUSanté du CHU d’Amiens (France). Elle assure la coordination des parcours de formation et l’élaboration des projets pédagogiques des 14 filières. Elle est engagée dans la démarche d’universitarisation des enseignements depuis 2003. Elle pilote plusieurs projets innovants, parmi lesquels la simulation en santé, la formation distancielle, la santé numérique, ou encore la mutualisation des ressources et enseignements, et les nouveaux cursus de santé. Elle anime par ailleurs le pôle formation du GHT, et est engagée, sur le plan professionnel et associatif, dans la conduite de travaux régionaux et nationaux visant à accompagner les évolutions réglementaires
Jean
Jouquan
Brest
Jean JOUQUAN est médecin, professeur émérite de médecine interne à la faculté de médecine de l’Université de Bretagne occidentale (Brest), en France. Il est rédacteur en chef de la revue Pédagogie Médicale, organe officiel d’expression de la Société internationale francophone d’éducation médicale. Il intervient dans plusieurs formations diplômantes en éducation pour la formation des professionnels de la santé. Ses travaux concernent notamment l’examen critique des enjeux éthiques et professionnels liés aux choix épistémologiques et méthodologiques qui sont effectués dans le cadre de la planification des dispositifs curriculaires ou pédagogiques, de l’évaluation des apprentissages ou de l’évaluation des pratiques professionnelles.
Patrick
Kerros
Amiens
Patrick KERROS est consultant senior chez KConsulting, responsable du service de santé publique de la ville d’Amiens (France) de 1981 à 2021. Il a aussi été trésorier et vice-président du Réseau français des villes santé de l’OMS entre 2014 et 2020. Il est membre du conseil de surveillance de l’EPSM de la Somme, et du comité scientifique local d’Amiens.
Nathalie
Loye
Montréal, Québec, Canada
Nathalie LOYE est professeure titulaire à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. Spécialiste en mesure-évaluation, ses travaux de recherche portent sur une variété de modèles de mesure appliqués à des données issues de tests ou de questionnaires, avec un intérêt particulier porté à leur validation, incluant les conséquences de leur usage. Elle s’intéresse à l’évaluation de compétences complexes comme la résolution de problèmes en mathématique, le raisonnement clinique ou la collaboration, souvent dans une visée diagnostique. L’apport de l’intelligence artificielle aux problématiques en éducation s’est récemment ajouté à ses intérêts, et elle est membre de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). Elle dirige le Groupe de recherche interuniversitaire sur l’évaluation et la mesure en éducation à l’aide des TIC (GRIÉMÉtic) et le Carrefour d’innovation en mesure et évaluation (CIME). Elle est également membre du Groupe interdisciplinaire de recherche sur la cognition et le raisonnement professionnel (GirCoPro). Elle contribue actuellement à optimiser l’instrumentation relative à l’évaluation de classement dans les services de francisation offerts aux personnes immigrantes adultes dans un projet d’envergure avec le ministère québécois de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
Ahmed
Moussa
Montréal, Québec, Canada
Ahmed MOUSSA est un néonatalogiste au CHU Sainte-Justine (Montréal, Canada), éducateur et professeur agrégé de pédiatrie à l’Université de Montréal, et chercheur en pédagogie des sciences de la santé au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine (chercheur boursier FRQS Junior 2). Il est directeur du Centre de pédagogie appliqué aux sciences de la santé à l’Université de Montréal (CPASS). Il est un membre actif de deux groupes de recherche GirCoPro (CPASS) et GRIÉMETic (sciences de l’éducation), ainsi que de réseaux nationaux et internationaux en simulation. Sa recherche se concentre sur l’éducation et la formation par simulation, l’apprentissage des procédures techniques et de la communication.
Marjan
Nadjafizadeh
Nancy
Enseignante depuis de nombreuses années au sein de la formation initiale des sages-femmes, Marjan NADJAFIZADEH a poursuivi en parallèle de son activité d’enseignement un parcours de recherche en sciences de l’éducation. L’approche conceptuelle introduite par les sciences humaines lui a permis de réfléchir différemment sur des problématiques de terrain en mobilisant des réflexions plus conceptualisées. À cet égard, elle a choisi d’orienter sa recherche doctorale en continuité de ses interrogations et réflexions praxéologiques sur la place de la recherche en maïeutique. Ce travail lui a permis de comprendre que l’initiation à la recherche mobilise un appareillage conceptuel, méthodologique et technique dans une démarche permettant d’aider l’apprenti chercheur à tendre vers une rupture épistémologique et d’apprendre à penser par lui-même, voire contre lui-même. Qualifiée aux fonctions d’enseignant-chercheur en 2017 par la section 70, puis en 2021 par la section 90 des CNU respectifs, elle a poursuivi mss activités d’enseignement et de recherche. Elle a été instigatrice de plusieurs projets portant sur l’amélioration d’outils pédagogiques, de méthodes d’évaluation novatrices, d’outils d’évaluation de compétences basés sur une échelle plutôt descriptive, en assurant la responsabilité de l’unité d’enseignement « recherche » au sein de la formation des sages-femmes à Nancy. Depuis 2018, elle assure la direction du département universitaire de Maïeutique à l’Université de Lorraine.
Mathieu
Nendaz
Genève, Suisse
Mathieu NENDAZ est médecin interniste aux hôpitaux universitaires de Genève (Suisse) et s’est formé en éducation médicale à l’Université de l’Illinois à Chicago (USA). Il est directeur de l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM) et professeur à la faculté de médecine de l’Université de Genève (Suisse). En 2019, il y a été nommé vice-doyen à l’enseignement prégradué. Ses domaines de recherche concernent la médecine interne, la décision médicale, le raisonnement clinique et la collaboration interprofessionnelle. Il est particulièrement impliqué dans l’enseignement, la supervision clinique, et dans les concepts de développement du curriculum médical, tant à un niveau local que national.
Etienne
Panchout
Blois
Étienne PANCHOUT est kinésithérapeute ostéopathe libéral à Blois (France) et maître de conférences associé à l’École universitaire de kinésithérapie Centre-Val de Loire de l’université d’Orléans (France), rattaché au laboratoire ERCAE (EA 7493). Il est en charge, en formation initiale du grade master, des enseignements dans le champ musculo-squelettique et de la démarche qualité. Il est par ailleurs responsable de la formation au tutorat de stage et à la supervision clinique de l’université d’Orléans, et président du Conseil de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes du Loir-et-Cher. Il est également secrétaire général de la SIFEM. Son domaine de recherche est la didactique professionnelle à travers la conceptualisation de l’action des kinésithérapeutes dans la situation d’accès direct. Cette situation l’amène à travailler sur la notion de triage par raisonnement clinique en différenciant les diagnostics d’exclusion, d’inclusion et d’orientation en kinésithérapie du diagnostic médical. À travers ce domaine de recherche, il s’intéresse au processus d’universitarisation de la kinésithérapie en France, et aux disputes professionnelles de la kinésithérapie à travers le cadre conceptuel de la clinique de l’activité. Tout cela est lié à la notion de construction identitaire et à l’évolution des logiques identitaires des kinésithérapeutes. Sa thèse, qu’il effectue sous la direction de Franck Gatto à l’université Paul-Valéry-Montpellier (France) au sein du LIRDEF (EA 3749), doit être soutenue cette année.
Thierry
Pelaccia
Strasbourg
Titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation (obtenu à l’Université de Sherbrooke, Canada, et à l’Université de Strasbourg) et d’un master en sciences du travail (obtenu à l’Institut d’études politiques de Strasbourg), Thierry PELACCIA est médecin urgentiste et professeur des universités à la faculté de médecine de Strasbourg (France). Son champ principal de recherche concerne la prise de décisions et le raisonnement clinique des professionnels de santé, en particulier en médecine d’urgence. Il dirige le Centre de formation et de recherche en pédagogie des sciences de la santé (cfrps.unistra.fr), au sein duquel il est en particulier chargé de la formation pédagogique initiale et continue des professionnels de santé, dans le cadre d’un diplôme interuniversitaire et d’un master de pédagogie des sciences de la santé. Il est vice-président de la Société internationale francophone d’éducation médicale (SIFEM). Il a publié plusieurs ouvrages de pédagogie à destination des formateurs et des enseignants.
Thibaut
STRUZIK
Amiens
Thibaut STRUZIK est étudiant en deuxième année au sein de l’institut de formation en soins infirmiers du CHU Amiens Picardie (France). Il est le secrétaire général de la CéIA (corporation des étudiants infirmiers d’Amiens), où il a pour missions de coordonner les pôles de l’association, de représenter les étudiants en soins infirmiers au niveau régional et national, et de mettre en place des évènements de cohésion et d’intégration. Il est également élu de promotion 2020/2023, ce qui le conduit à remonter la parole des étudiants auprès des formateurs et de la direction, de défendre les droits des étudiants, ou encore de représenter la promotion.
Jacques
Tardif
Sherbrooke, Québec, Canada
Professeur émérite de l’Université de Sherbrooke (Canada), Jacques TARDIF est détenteur d’un doctorat en psychologie de l’éducation (PhD, recherche et intervention) de l’Université de Montréal et il a complété des études postdoctorales (Language and Reading) à l’Université de Californie à Berkeley. À l’Université de Sherbrooke, il a d’abord œuvré dans la formation des enseignantes et des enseignants, notamment dans la professionnalisation en adaptation scolaire et sociale ainsi que dans l’enseignement professionnel. Pendant les 10 dernières années de sa vie professorale, il a poursuivi ses recherches et ses enseignements dans le domaine de la pédagogie universitaire. Depuis une vingtaine d’années, il agit à titre d’accompagnateur dans divers milieux de formation pour la conception et la mise en œuvre de programmes par compétences. Jacques Tardif a développé une expertise particulière dans l’approche par compétences. Dans ses accompagnements, il porte la plus grande attention à la cohérence entre les dispositifs de formation, les situations d’apprentissage et les pratiques évaluatives assurant une implantation influente de ces programmes visant le développement de compétences. La finalité de ses interventions est toujours la même : favoriser un maximum d’apprentissages signifiants pour chaque apprenante et chaque apprenant en prenant en considération que ces apprentissages touchent leur identité et leur culture. Jacques TARDIF est également un conférencier invité sur différentes tribunes en raison non seulement de son expertise professionnelle, mais également parce que ses réflexions et ses propositions reposent sur des recensions récentes d’écrits, à la recherche de données probantes, s’éloignant ainsi du dogmatisme pédagogique et de la prescription didactique. Dans cette posture, il s’intéresse actuellement aux dispositifs de formation à mettre en place dans les prochaines années pour la professionnalisation des étudiantes et des étudiants afin qu’ils soient en mesure de tenir compte de la complexité des problématiques rencontrées en intégrant de manière significative les ressources technologiques.
Ivry
Zagury-Orly
Montréal, Québec, Canada
Ivry ZAGURY-ORLY, natif de Montréal (Canada), a fréquenté l’Université McGill, où il a obtenu un baccalauréat en sciences appliquées en ergothérapie. Durant ses études à l’Université McGill, ses tâches d’auxiliaire de recherche l’ont amené à s’interroger sur les façons dont les modèles imprimés en trois dimensions pouvaient faciliter l’apprentissage de l’anatomie. Après avoir terminé sa deuxième année de médecine à l’Université de Montréal, sa passion pour l’éducation l’a amené à réaliser une maîtrise en pédagogie médicale pendant deux ans à la Harvard Medical School, dans le cadre d’un double parcours médecine-recherche. Il y a conçu un outil servant à affiner le raisonnement clinique des étudiants en médecine qui fait appel, entre autres, à leur créativité et à leur esprit d’équipe. Faisant preuve d’initiative, Ivry ZAGURY-ORLY a pris part à de nombreux projets. Il a cofondé un club de lecture mensuel visant à combler les lacunes dans l’apprentissage virtuel au début de la pandémie de COVID-19. Il a également collaboré à la mise en place du comité des résidents et étudiants du Centre de pédagogie appliquée aux sciences de la santé de l’Université de Montréal, qui a pour but de valoriser la recherche et l’innovation en matière d’éducation médicale, et y est aujourd’hui responsable de recherche. Ivry ZAGURY-ORLY est actuellement en voie de compléter ses stages cliniques en médecine, où il est particulièrement fasciné par l’intersection entre la médecine et la chirurgie.